Le club a organisé le 6 juin une sortie sur la journée dans le Luberon entrecoupée par un repas à l’auberge des Seguins à Buoux.
Rendez-vous à 8 heures à Lambesc. C’est parti pour une journée estivale avec des températures qui atteindront les 35°, un peu chaud pour rouler en VTT. Nous comptons un abandon de dernière minute à cause de la chaleur et un autre à cause d’un départ trop matinal, mais nous sommes malgré tout 9 à prendre le départ.
Nous laissons les voitures et la remorque qui transporte les vélos au croisement de Bonnieux à la sortie des gorges de la combe de Lourmarin.
Départ en douceur nous faisant monter sur le plateau avec un superbe single en bordure de falaise mais très esthétique et plongeant sur les gorges, il nous ramène par un single confort sur le point de départ.
Nous descendons ensuite dans les gorges sur la route pendant quelques kilomètres avant de traverser à gué la rivière de l’Aiguebrun. C’est là que commence la montée de la rando du jour en direction de la tour Philippe puis de Bonnieux. Cette montée assez longue et raide a provoqué un premier coup de chaud pour certains.
Nous rejoignons ensuite le domaine de Capelongue d’où nous avons une magnifique vue sur le village de Bonnieux et la vallée du Calavon. Le commis aux boissons du domaine nous propose de prendre l’apéritif dans ce bistrot simple mais nous n’avons pas réussi à convaincre le trésorier du club de nous y inviter…
Nous roulons ensuite en direction du col du Pointu dont nous finissons l’ascension en suivant la route, provoquant un embouteillage d’une vingtaine de voitures derrière un car qui n’a pas réussi à nous doubler. Nous faisons notre première pause casse-croûte à l’ombre. David, semble-t-il impatient, remplace Wilfried qui est absent, et nous invite à reprendre rapidement notre route.
Nous enchaînons sur une belle portion de sentiers assez plats mais exigeants en terme de pilotage à cause des cailloux et souches qui se trouvent au sol mais aussi des arbres serrés. Nous débouchons sur une belle descente, suivie d’une montée très raide à laquelle certains ont osé s’attaquer, les autres ayant préféré mettre pied à terre dès le premier mètre. Nous arrivons sur un belvédère qui nous donne une jolie vue sur le château de Buoux. Nous descendons ensuite sur le château sur un single glissant sur des dalles de calcaire, puis nous prenons la piste qui nous mène à Buoux en suivant les courbes de niveau.
Nous profitons de notre passage dans le village de Buoux pour faire une halte au lavoir où nous avons pu refaire nos provisions d’eau que nous avions presque épuisées sous cette forte chaleur. Jürgen, l’allemand du club, n’est pas vraiment habitué à ces fortes chaleurs. Il en profite pour se mouiller intégralement. Cette pause rafraîchissante était la bienvenue, nous n’étions qu’à un peu plus de la moitié de la sortie et souffrions déjà beaucoup de la chaleur.
Ensuite retour au turbin… Suivi et application dictatoriale du tracé défini par notre cher président, même pas une improvisation en bordure des fameuses falaises de Buoux réputées dans le monde de l’escalade… Nous remontons tranquillement jusqu’à la ferme Salen, nous plongeons dans le vallon de l’Aiguebrun par un sentier sinueux parsemé de gros cailloux instables. Nous arrivons au bord du ruisseau où l’atmosphère est beaucoup plus rafraîchissante, mais ce n’est que passager. Nous le traversons très vite et remontons sur Sivergues. La montée est difficile, pas toujours ombragée, et les jambes commencent à faire mal, la chaleur et la faim commencent à faire leurs effets sur les organismes. Certains ont passé un mauvais moment dans cette remontée, Christophe nous a indiqué que ça lui rappelait une certaine sortie dans le Vercors tandis que notre allemand préféré s’est assis quelques minutes pour reprendre ses esprits avant de s’attaquer à cette ultime montée au mental.
Nous arrivons à Sivergues où nous discutons à l’ombre de quelques chênes verts. Nous traversons ce village qui est resté très authentique dans ses rues caladées et nous enchaînons rapidement sur la descente qui nous amène à nouveau au bord de l’Aiguebrun. Nous n’avons plus que quelques kilomètres à parcourir au bord de l’Aiguebrun avant de rejoindre la tant attendue auberge des Seguins où nous attend le président du club qui, blessé, n’a malheureusement pas pu participer à cette journée.
Nous nous installons en terrasse où la remise en état commence par une bière du Luberon. Nous sommes affamés, le repas est bienvenu. Crudités, alouettes, estoufadou ou encore de la truite sont au menu. Nous finissons le repas avec un banon (fromage local) et un bon dessert. Nous assurons notre réhydratation pendant tout le repas avec du rosé.
Nous voilà repartis pour terminer la boucle. Il ne nous reste que 5 kilomètres, et c’est globalement descendant. Et c’est tant mieux. Bien rassasiés après cette pause repas, nous nous croyons frais comme des gardons. Mais il n’en est rien, la fatigue du matin est toujours là et le rosé n’a pas arrangé les choses… Les jambes nous rappellent assez vite à l’ordre quand elles sont sollicitées.
Nous arrivons au pont à coquille qui traverse l’Aiguebrun. Daniel, en mode provocateur, lance le défi de traverser la rivière à gué. Bernard, Jürgen et David se jettent à l’eau et s’en sortent avec seulement les pieds mouillés. Pas très gênant par une telle chaleur…
Nous débouchons sur la route où nous retrouvons subitement le vacarme des voitures couplé à la réverbération de la chaleur par le goudron. Il ne nous reste à parcourir quelques centaines de mètres en montée sur la route avant de rejoindre les voitures qui nous attendent en plein soleil.
40 kilomètres, un peu plus de 1000 mètres de dénivelé. Un air chaud et sec. Une sortie mémorable pour ce repas de fin de printemps…
Merci à ceux qui ont organisé cette sortie et à tous ceux qui y ont participé.
Merci à Eric C. pour le récit de cette journée et à Eric G. pour les photos.
